Recette de Paschdééde du Steinhart (Bouchée à la reine)

La recette de Paschdééde, autrement dit bouchée à la reine (ou vol-au-vent pour les belges) était un plat de jour de fête autrefois. Les jours ordinaires grand-mère servait la poule au pot dans sa sauce en l'accompagnant tout simplement de riz et de salade comme plat principal et on se régalés également !

Dans cette recette, nous avons à cœur de mettre en avant des produits locaux et de qualité. En choisissant des ingrédients issus de circuits courts, nous soutenons le travail des producteurs de notre région tout en limitant l’impact carbone. Ces produits sont sains, sans conservateurs ni sucre ajouté, et respectent un socle commun de qualité et de naturalité. Chaque bouchée devient ainsi non seulement un plaisir pour les papilles, mais aussi un geste responsable pour notre santé et pour l’environnement.

Retrouvez vos viandes de production locale à la ferme : Gladel à Rouhling, La Colline des Pies BIO à Nousseviller-Saint-Nabor, Meyer BIO à Tenteling Ebring et Meyer Spicheren.
Retrouvez vos pommes de terres et légumes à la ferme : Meyer BIO à Tenteling Ebring, La Colline des Pies BIO à Nousseviller-Saint-Nabor, la Ferme Meyer Spicheren et Gladel à Rouhling.

 

Temps total : 2h à 2h30 (avec les manipulations intermédiaires)
Préparation : 30 minutes
Cuisson : 1h30 à 2h

Budget total estimé pour 6 à 8 personnes : ~ 23,50 €

Dans la mesure du possible, nous essayons de vous estimer le budget de chaque recette. Cela vous permet non seulement de mieux planifier vos courses, mais aussi de vous montrer qu’il est tout à fait possible de se régaler avec des plats savoureux, sans se ruiner !

Liste des ingrédients :

  • 1 poule (ou 2 si elles ne sont pas grosses) - 12 € (prix moyen dans les fermes BIO)

  • 1 poireau - 1,50 €

  • 3 carottes - 1,50 €

  • 1 bouquet garni, des clous de girofle, du sel, du poivre, de la noix de muscade - 1 €

  • 2 cuillères à soupe de beurre - env. 0,40 €

  • 4 cuillères à soupe de farine - env. 0,20 €

  • 1 jaune d'œuf fermier - 0,40 €

  • 1 demi-verre de vin blanc - 1 €

  • 1 louche de crème fraîche - 0,70 €

  • 200g de champignons de Paris - 2,70 € (ou 200g de Rosé-des-Prés fraichement cueillis dans votre jardin ou vos prés - 0€)

  • des croûtes de bouchée à la reine de votre boulanger - 2,10 € (6 à 8 pièces)

Préparation :

  1. Faire cuire la poule 1h30 à 2h dans une grande marmite avec le bouquet garni, les légumes et les aromates, la retirer après la cuisson et laisser tiédir un peu 

  2. Ôter la peau, désosser la poule et couper la viande en petits morceaux 

  3. Faire un roux blond avec le beurre et la farine 

  4. Mouiller avec le demi-verre de vin blanc et un demi-litre de bouillon de cuisson 

  5. Bien remuer et laisser cuire à feu doux une dizaine de minutes 

  6. Lier la sauce hors du feu avec le jaune d'œuf et la crème battue ensemble 

  7. Ajouter les morceaux de volaille et les champignons 

  8. Maintenir au chaud sans bouillir (au bain-marie) et réchauffer les croûtes au four 

  9. Garnir celle-ci et les servir

Si vous voulez bluffer vos invités, oubliez les traditionnels champignons de Paris importés de Pologne.
Remplacez-les par des champignons locaux, bien plus goûteux et authentiques : par exemple des rosés des prés, des girolles, quelques trompettes de la mort finement émincées pour relever le tout, ou encore de jeunes cèpes et de petits morceaux de marasmes concassés !

Avec ces variétés pleines de caractère, vous redonnerez ses lettres de noblesse à un plat qui a malheureusement perdu de son intérêt à cause de la banalisation et de la mondialisation de ses ingrédients.

Et si vous ne connaissez pas encore les girolles, chanterelles, bolets ou pieds-de-mouton, ne manquez pas nos infolettres et nos articles de blog ! Vous y découvrirez tous les trésors cachés de nos forêts.

 

Le saviez-vous ? Le bain-marie.

Cette technique culinaire qui consiste à chauffer doucement un aliment ou une préparation en plaçant son récipient dans un autre contenant d’eau chaude, tire son nom d’une figure mystérieuse de l’Antiquité : Marie la Juive (ou Maria Hebraea).

Cette alchimiste, considérée comme l’une des premières femmes scientifiques connues, aurait inventé ce procédé pour chauffer ses mélanges délicats sans les brûler. Son “balneum Mariae” (bain de Marie) est ainsi devenu, au fil du temps, bain-marie.

Utilisé d’abord en alchimie pour la distillation et la fusion des métaux, le bain-marie a ensuite trouvé sa place dans les cuisines des moines, puis dans la gastronomie moderne, où il sert à faire fondre le chocolat, cuire des flans ou maintenir des sauces à température parfaite.

Un héritage antique… qui mijote encore aujourd’hui dans nos casseroles !

 

Vos commentaires nous intéressent ! Partagez vos impressions, votre façon de réaliser cette recette ou vos conseils pour la rendre encore meilleure.

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