Patrimoine Religieux
Découvrez le patrimoine religieux du Steinhart
Églises, grottes, calvaires… explorez les traces spirituelles et symboliques qui ponctuent notre territoire. Grâce à notre carte interactive, partez à la découverte de ces lieux chargés d’histoire à travers toute la région.
Les églises
& chapelles
Dans la région du Steinhart, la foi continue de jouer un rôle central dans la vie quotidienne de nombreux habitants. Encore aujourd’hui, cette partie du pays se distingue par sa forte tradition religieuse, profondément ancrée dans les valeurs et les habitudes de sa population. Les églises et chapelles qui parsèment le territoire ne sont pas seulement des lieux de culte, mais aussi des repères culturels et spirituels essentiels à l'identité locale.
Certains de ces édifices religieux font partie de la Communauté de Paroisses Saint Gabriel Val de Sarre Nord, d’autres de La communauté de Paroisses Forbach Oeting Saint Rémi. Ces églises et chapelles sont ainsi les témoins d’une histoire riche, et continuent d’accueillir fidèles, visiteurs et pèlerins dans un esprit de partage, de recueillement et de tradition.
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L'église Saint Pierre sera détruite puis reconstruite à plusieurs reprises.
En 1881 une nouvelle église est reconstruite.
En 2023, le système de commande des volées des 3 cloches est rénové.
EN SAVOIR PLUS (lien article de blog)
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La chapelle Saint Blaise est construite au 17e siècle par les habitants de Behren en reconnaissance de leur survie après la guerre de 30 ans.
Elle sera remplacé au début du 20e siècle par l'église Saint Blaise de style néogothique construite en 1910.
Totalement détruite le 13 mai 1940 durant la seconde guerre mondiale elle sera reconstruite en 1961.
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L'église notre-Dame de l'Assomption est construite au 18e siècle.
Elle sera agrandie en 1860 et le coeur reconstruit en 1842.
Le maître-autel est en bois sculpté et doré du 19e siècle.
En 1907 l'église se munie d'une sacristie.
En 2017 des travaux de requalification sur la périphérie de l'édifice et sur le clocher sont effectués.
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L'église Saint Michel est construite avant la guerre de trente ans, démolie en 1742 elle sera reconstruite la même année.
Elle fut consacré le 24 octobre 1773.
Le 17 octobre 1808 Cadenbronn perd son autonomie et son église fut reclassé en chapelle.
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L'église saint Wendelin est construite en 1826.
Les cloches sont confisquées en 1917 puis en 1943.
Les 4 cloches actuelles datent de 1957.
Les orgues datent de 1838.
Les fresques ont été réalisées en 1991, lors de la réfection intérieur de l'édifice.
La légende rapporte que les habitants participèrent à la construction de l'église.
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La chapelle Saint-Joseph (Ebring)
Sa construction fut décidée par le conseil municipal le 9 août 1863.
L'édifice est achevé le 28 décembre 1867.
Les vitraux sont réalisés en 1970.
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L'église Saint Hubert est construite de 1856 à 1866 dans le style néogothique.
Les murs porteurs sont bâtis en pierre de taille des carrières d'Etzling.
L'église a une longueur de 35 m.
La nef a une largeur de 9,60 m.
Le transept a une largeur de 15,60 m. -
L'église Saint-Eloi est cité en 1327, agrandie une première fois en 1725 puis une deuxieme fois en 1847.
Elle est rattachée à la communauté de paroisses Sainte Hélène du Hérapel de l'archiprêtré de Freyming-Merlebach dans le diocèse de Metz.
En 1770, le Pouillé des Bénédictins place l'église sous le patronage de Saint Eloi.
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La Chapelle Saint-Jean-Baptiste est rattachée à la communauté de paroisses Sainte-Hélène du Hérapel de l'archiprêtré de Freyming-Merlebach dans le diocèse de Metz.
La chapelle est placée sous le patronage de Saint-Jean-Baptiste.
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L'église Saint Jacques-le-Majeur est édifiée en 1858.
La 1ère messe est célébrée le 10 novembre 1859.
De style néo-gothique, elle fut consacré le 24 juillet 1862.
La tradition veut que les habitants aient participés à la construction de l'édifice.
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L'église de la Visitation fût construite en 1831 et remplace la chapelle en bois de 1719.
En 1863 la nef de l'église est agrandie d'une travée.
En 1864 la paroisse est érigé en succursale.
En 1869 l'église se munie d'un nouvel hôtel en marbre.
En 2021 elle se dote d'une orgue provenant de Hollande.
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L'église Saint-Remi a été reconstruite en partie en 1742.
La tour actuelle date de 1786 et le presbytère de 1864.
En 1836 un logement d'instituteur est créé ainsi qu'un bâtiment scolaire séparé en 1876.
En 2018 une rénovation intérieure des murs et plafonds est effectué durant 4 mois.
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L'église Saint Maurice est présente dès 1745 et sera reconstruite à plusieurs reprises.
La première pierre du nouvel édifice fut posée le 24 mars 1957 et l'église fut consacré en 1959.
Le clocher de l'ancienne église, d’une hauteur de 35,80 mètres, a été conservé et restauré dans le style du nouvel édifice.
Construite en pierre calcaire, l’église mesure 29 m de long et 17 m de large.
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L'église saint-Hippolyte, présente en 1687, n'était qu'une modeste chapelle jusqu'en 1829 où une nouvelle chapelle fut construite.
Le 17 janvier 1855, la chapelle devient "succursale" avec un vicaire résident.
En 1943, deux des trois cloches sont réquisitionnées par les allemands.
En 1954, l'église retrouve son clocher détruit en décembre 1944.
En 1956, trois nouvelles cloches sont inaugurées.
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L'église de Nousseviller dédié à Saint-Nabor à été construite avant la guerre des trente ans.
En 1763 la rénovation de l'église fut effectuée pendant plus d'un siècle.
En 1895 l'abbé Gamel fera transformer durant 25 années l'église en cathédrale du Steinhart.
Elle fut consacré le 5 mai 1907.
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La chapelle saint Antoine présente en 1636 sera agrandie à 2 reprises.
Les travaux d'un nouveau lieu de culte furent décidés en 1866.
Le 29 août 1872 l'église est érigé en succursale indépendante.
L'église saint Antoine prit son aspect définitif en 1895 à l'emplacement de la chapelle.
L'édifice fut lourdement endommagée durant l'hiver 1944.
En 1954 le clocher et le coeur sont reconstruits et 3 nouvelles cloches sont réinstallées.
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L'église saint-Etienne existait en 1370.
Des travaux de rénovation et d'agrandissement sont mis en oeuvre en 1830.
Sa bénédiction se déroule le 3 octobre 1834.
Bombardée le 12 mai 1940 durant la seconde guerre mondiale, elle sera reconstruite en 1957.
Les cloches confisquées par les allemands seront remplacées le 2 mai 1954.
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L'église Saint Laurent fut agrandie en 1779, puis détruite en 1830 afin de la reconstruire plus grande à la même place.
En 1860 un nouveau tambour et un clocher agrémenté d'une flèche pyramidale ont étés construits.
Endommagée durant la seconde guerre mondiale, l'église fut restaurée en 1949.
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La chapelle de la réconciliation (Spicheren), est érigée sur un ancien bunker surélevée par une toiture-clocheton .
Construite en 1971, elle est dédiée à la Sainte-Vierge, reine de la paix et à Saint-Michel, défenseur de la foi.
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L'église Saint Pierre est mentionnée dès 1360.
En mauvaise état suite à la guerre de trente ans, elle fut interdite en 1718 puis en 1779.
En 1782 l'église fut complètement rénovée.
En 1985 huit nouveaux vitraux sont installés.
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L'église Sainte Marguerite est construite en 1765 pour remplacer l'ancienne chapelle.
Elle a été consacré le 17 juillet 1766.
L'édifice a un clocher indépendant de la nef de 33m de hauteur.
Il a été construit en 1716, rehaussé d'un étage en 1784, détruit par les Allemands en 1944 puis reconstruit en 1959.
Les paroisses du Steinhart
17 paroisses, 3 annexes et 2 lieux-dits délimitent la région du Steinhart.
La paroisse est créée par Saint-Martin, évêque de Tours au IVe siècle qui introduit également le monarchisme en gaule moyenne.
Au Moyen-âge (Vé - XVè siècle) chaque village est aussi une paroisse. Le droit canonique définit la paroisse comme “la communauté précise de fidèle constituée d'une manière stable dans l'église diocésaine”. Les villageois étaient sous l'autorité spirituelle et administrative d'un curé "curatus animarum" (chargé des âmes) assisté dans certaines paroisses ou pour certains événements (d'un vicaire ou d'un diacre) sous l'autorité de l'Evêque du diocèse. Une circonscription dont tirait profit l'Eglise puisqu'elle était le ressort de perception de la dime (impôt sur la récolte), mais également de certains impôts royaux et seigneuriaux. Une division ecclésiastique qui disparaîtra à la Révolution au profit des municipalités et autres communes. A la fin du Moyen-âge, alors que les seigneurs imposaient leur blason, les paroisses obtenaient leur saint-patron.
Près de 90% des communes du Steinhart ont ainsi hérité d'un protecteur.
Depuis 1881, une statue de Saint-Antoine de Padoue "patron d'Oeting" de plus de 2 m de hauteur réside au sommet du clocher en grès, contemplant une ravissante bribe de la vallée du Warndt. Les nombreuses manifestations, sons de cloches et fêtes patronales rythmant le quotidien des habitants de la région, sont l'héritage d'un immense voyage culturel et historique à travers les âges du Steinhart.
Carte interactive
Découvrez la carte interactive du patrimoine religieux du Steinhart. Cette dernière comprend les églises, les chapelles, les grottes de Lourdes et les calvaires.
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Les grottes de Lourdes
“La grotte de Lourdes” est aujourd’hui mondialement connue comme un lieu de pèlerinage et de recueillement, marqué par l’apparition de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous en 1858. Elles ont depuis attiré des millions de croyants et de visiteurs en quête de foi, de guérison et de spiritualité.
Dans la région du Steinhart, les grottes occupent une place tout aussi significative, mais avec une particularité marquée : leur nombre est bien plus élevé que dans d’autres régions. Cette abondance s’explique par l’histoire mouvementée du territoire, qui a été façonnée par les guerres successives, ainsi que par l’empreinte spirituelle et religieuse profondément ancrée dans la culture locale.
Elles sont utilisées comme lieux de prière, de méditation et même de pèlerinage pour ceux qui cherchaient un lien profond avec le divin, loin du tumulte des villes et des persécutions.
Aujourd’hui, les grottes du Steinhart sont un trésor historique et naturel à préserver. Elles sont à la fois des témoins du passé et du présent. Des espaces uniques où se mêlent nature, histoire et spiritualité.
Ainsi, que ce soit à Lourdes, dans le Steinhart ou ailleurs, les grottes ont toujours occupé une place particulière dans l’histoire humaine, qu’elle soit marquée par la foi, la guerre ou la quête de protection. Elles demeurent aujourd’hui des lieux de mémoire à explorer et à respecter.
Les calvaires
Le long des chemins, des routes et à d'autres endroits du village, on peut encore voir des calvaires, érigés par ceux qui nous ont précédés. Ces monuments font partie de notre paysage et de notre histoire locale. Ils témoignent de moments marquants, parfois douloureux : épisodes de guerre, maladies, pertes ou souvenirs d’un temps révolu.
Souvent ignorés par les passants d’aujourd’hui, ces calvaires faisaient pourtant partie intégrante du quotidien de nos grands-parents et arrière-grands-parents. Chacun possède sa propre histoire, sa signification.
Calvaire 25 Rue de la Barrière, 57980 Diebling
Le 15 avril 2019, Notre Dame de Paris brûlait, cela souleva une immense émotion internationale.
Ça se passait en direct à la télé et chacun y allait de son conseil pour défendre ce symbole de notre civilisation chrétienne, mais rien n’y fit, seuls quelques pompiers courageux arrivèrent à limiter les dégâts et à préserver l’essentiel.
Il y eut, suite à cela, une immense mobilisation et beaucoup de personnes, croyantes ou non, firent des dons importants pour la rénovation de cet édifice qui aujourd’hui brille à nouveau de tous ses feux.
Sur le Steinhart, nous avons de nombreuses petites cathédrales dispersées dans les environs de nos villages. Elles sont les témoins de notre passé et de notre culture.
Elles disparaissent petit à petit dans l’indifférence générale. Là, c’est un lotissement qui se crée et la commune décide de déplacer le calvaire, et finalement renonce à le remettre en place, et on oublie… Là, c’est un particulier qui a du mal à garer sa voiture devant son garage et hop, un jour, plus de calvaire. Là, on retrouve en lisière de forêt les blocs abîmés d’un calvaire dont personne ne sait d’où il est venu ni encore moins qui l’a transporté et jeté à cet endroit. Je pourrais multiplier à souhait ces exemples…
Chez Steinhart terre d’Origines, nous avons décidé de faire l’inventaire de ce patrimoine territorial et de vous le communiquer, de susciter et d’aider à entreprendre leur rafraîchissement.
Derrière chaque calvaire, il se cache une histoire qui nous concerne.
Dans beaucoup de cas, les inscriptions n’y sont même plus lisibles. Il s’agit là d’un travail de mémoire auquel vous pouvez vous associer par votre participation active ou financière.
Si la cathédrale de Notre Dame de Paris est à nouveau en pleine forme grâce à vous, nos cathédrales du Steinhart continuent de brûler et beaucoup d’entre nous regardent ailleurs.
Calvaire 26 Rue du Stade, 57990 Nousseviller-Saint-Nabor
Pour aller plus loin
Un patrimoine naturel d’exception
L’Agriculture, la Faune et la Flore, les Forêts et les espaces aquatiques. À travers ces domaines, nous prenons conscience de la nécessité de préserver ce patrimoine naturel, véritable héritage à transmettre aux générations futures.
Les 170 familles du Steinhart
Suite à plusieurs années de recherches approfondies sur la généalogie de la région du Steinhart, nous avons pu établir un constat fascinant : 170 familles sont présentes dans cette région “depuis le début”, ancrées dans son histoire depuis toujours.
Un patrimoine culturel vivant
Grâce à la participation des villages et ses habitants, nous partageons et transmettons ensemble l’histoire qui nous unit à travers notre langue le Francique “Platt”, le culinaire, notre bibliographie dense et la photothèque de tous les habitants.
Une histoire géologique fascinante
Couches géologiques et Fossiles, l’étude de ces éléments nous permet de mieux comprendre l’évolution de notre environnement et de préserver ce précieux patrimoine naturel.
Ces événements majeurs qui ont façonné l’identité de la région et de ses habitants
Entre les guerres et libérations, le patrimoine Religieux et les métiers, chaque époque a laissé son empreinte, construisant un héritage précieux que nous avons à cœur de préserver et transmettre.
