Historique
Le Steinhart à travers le temps
Plongez au cœur d’un passé riche et mouvementé, où chaque pierre, chaque sentier et chaque témoignage racontent l’histoire de notre territoire.
De l’ombre des conflits à la lumière de la libération, des grottes aux calvaires, le Steinhart porte en lui les traces indélébiles d’un héritage à transmettre.
Les guerres ont façonné notre région, marquant le paysage et les mémoires. Les récits de batailles, de résistances et de renaissances témoignent de la force et du courage des générations qui nous ont précédés. Ces événements ont laissé derrière eux des vestiges encore visibles aujourd’hui, reflets d’une époque où chaque village était un témoin de l’Histoire.
Les grottes de Lourdes et calvaires du Steinhart ont joué un rôle essentiel à travers les siècles. Lieux de recueillement et de foi, ils illustrent le lien profond qui unit la nature, l’histoire et la spiritualité de notre région.
Au fil du temps, des métiers spécifiques ont façonné l’identité du Steinhart. De l’artisanat traditionnel aux savoir-faire agricoles, chaque profession raconte une facette du quotidien de nos ancêtres. Ces activités, souvent transmises de génération en génération, ont contribué à forger l’âme de notre territoire et à préserver un mode de vie en harmonie avec son environnement. La Maison des Arts et Traditions de Rouhling préserve et transmet l’histoire du Steinhart. Conservant les caractéristiques d’une ferme lorraine du XIXe siècle, elle abrite des objets, maquettes et outils anciens, offrant ainsi un aperçu précieux de la vie d’autrefois.
À travers ces domaines, retraçons ensemble l’histoire du Steinhart, un héritage vivant que nous nous attachons à préserver et à partager.
Car comprendre d’où nous venons, c’est aussi mieux appréhender notre présent et construire notre avenir.
"Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines."
Guerres & Libérations
Plongez dans l’histoire mouvementée du Steinhart à travers les traces des guerres et des luttes pour la liberté. Stèles, monuments, lieux de mémoire… chaque site raconte une page de notre passé. Découvrez-les grâce à notre carte interactive et explorez la mémoire de la région.
Les villages disparus
Au fil des siècles, le territoire du Steinhart a vu disparaître une partie de son maillage rural. Éparpillés dans la campagne, certains villages et hameaux ont peu à peu cessé d’exister. Ces lieux, aujourd’hui absents des cartes, faisaient pourtant partie intégrante du paysage humain et social de la région.
Patrimoine religieux
Découvrez le patrimoine religieux du Steinhart à travers ses églises, chapelles, grottes de Lourdes et calvaires. Profitez également de notre carte interactive pour explorer la région.
Métiers anciens
Du berger en passant par le sabotier, découvrez les métiers anciens recensés dans le Steinhart et leur caractéristiques.
Les blasons du Steinhart, symboles d'identité
Apparu au Moyen Âge, au XIIe siècle, les blasons (ou armoiries) étaient à l’origine des signes distinctifs portés par les chevaliers sur leurs boucliers ou leurs bannières. Ils se sont rapidement diffusés dans l'ensemble de la société occidentale : clercs, nobles, bourgeois, paysans, communautés, etc. Par la suite, ils ont également servi à représenter des corporations de métiers, des villes, et plus rarement des régions ou des pays.
Créés pour identifier rapidement une personne, une famille ou une entité lors des batailles ou des tournois, ils deviennent vite des symboles héréditaires riches de sens.
Conçus selon des règles précises, les blasons étaient souvent réalisés par des hérauts d’armes, spécialistes de l’héraldique. Chaque couleur, chaque forme, chaque motif porte une signification : lion pour le courage, tour pour la défense, azur pour la loyauté…
Au fil du temps, les armoiries se sont étendues aux villes, aux régions, aux institutions et aux corporations. Aujourd’hui, elles constituent une précieuse mémoire visuelle, racontant l’histoire, les valeurs et les alliances d’un territoire ou d’une lignée.
Alsting
D'argent à deux clefs passées en sautoir, l'une d'azur et l'autre de gueules, accompagnées en chef d'une tête de lion de sable et en pointe d'une croix pattée du même. Les clefs sont l'emblème de Saint Pierre, patron de la paroisse. La croix est le signe de l'Ordre Teutonique, qui possédait une partie du village.
Behren-lès-Forbach
Coupé : au 1er d'argent (de sable) au lion léopardé de sable (d'or), au 2e de sable (d'or) à l'ours passant d'argent (de sable). Le lion rappelle que Behren dépendait de la seigneurie de Forbach. L'ours (baeren) évoque le nom de la commune.
Etzling
Coupé : au 1er d'argent au lion léopardé de sable, armé et lampassé de gueules, au 2e de sable au massacre de cerf crucifère d'or. Les bois de cerf et la croix sont l’emblème de Saint Hubert, patron de la paroisse .
Folkling
Parti : au 1er d'azur semé de billettes d'or, au lion couronné du même brochant sur la tout, au 2e d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent. Les alérions évoquent l'appartenance du village à la Lorraine.
Kerbach
D'argent, à l'église de gueules mouvante d'une fasce abaissée ondée d'azur. La vague d'azur représente les deux courts d'eau traversant Kerbach. L'église rappelle la prise de position en chef de la paroisse, sur les communes voisines.
Lixing-lès-Rouhling
D'argent à la fasce vivrée de gueules. La Fasce représente l'écharpe que l'on portait autrefois à la guerre, autour du corps, en manière de ceinture.
Metzing
D'or à trois pals d'azur, au cheval d'argent brochant. Le cheval symbolise Saint Hippolyte, patron des gardiens de prisons et protecteur des chevaux.
Nousseviller Saint-Nabor
D'azur à la gerbe de blé d'or, accompagnée de trois noix du même ; à la bordure cousue de gueules. Le blé symbolise l'agriculture présente dans la commune. Les noix rappellent le nom du village (nuss).
Oeting
D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accompagné de trois lys de jardin au naturel. Au lion des seigneurs de Forbach, des lys de saint Antoine de Padoue ont étés ajoutés .
Rouhling
D'argent à la fasce vivrée de gueules, accompagnée en chef d'une croisette pattée de sable, et en pointe de trois cailloux du même, posées 2 et 1. Les cailloux rappellent saint Etienne, patron de la paroisse. La croix est le signe de l'Ordre Teutonique, qui possédait une partie du village.
Théding
D'azur au lion d'argent, couronné, armé et lampassé d'or, accompagné de trois alérions d'argent. Le lion rappelle que Théding dépendait de la seignerie de Forbach. Les alérions évoquent les ducs de Lorraine.
Diebling
D'argent au lion de sable, à la bordure de gueules chargée en chef de deux cailloux d'or. Le lion rappelle que Diebling dépendait de la seigneurie de Forbach. Les cailloux d'or rappellent les biens que possédait dans le village, la collégiale de Hombourg .
Bousbach
D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, à la fasce ondée d'azur brochant. La vague d’azur représente le ruisseau qui a donné son nom (Buchbach) à la localité.
Ippling
D'argent à la fasce vivrée de gueules, accompagnée en chef d'une croisette patrée de sable et en pointe d'une étoile d'azur. La Fasce représente l'écharpe que l'on portait autrefois à la guerre, autour du corps, en manière de ceinture.
Hundling
De gueules à l'épée haute d'argent garnie d'or, à la bordure semée de croisettes d'argent. La bordure d'azur et ses croisettes rappelle que Hundling dépendait de la seigneurie de Sarrebruck.
Tenteling
Parti d'or à une croix de Lorraine de gueules et de gueules à la clef contournée d'or. La croix de Lorraine marque l'appartenance du village à la châtellenie de Sarreguemines. La clé d’or est l'emblème de Saint-Pierre, patron de la paroisse.
Spicheren
De gueules à l'épée renversée d'argent garnie d'or, accostée de deux épis de blé du même. Spicheren, du latin spicarium qui veut dire "grenier à grain". D'où la présence de deux épis de blé sur le blason de la commune l'épée évoque la bataille du 6 août 1870.
Comprendre les formes d’habitat : villages, bourgs, hameaux et villes du Steinhart
Le village est une petite agglomération rurale, dont l'étymologie nous renseigne sur sa nature. Le terme vient du vieux français ville, issu du gallo romain Villa, descendant du latin Villa rustica "grand domaine rural". Les propriétaires des terres étaient les différentes seigneuries ainsi que les chevaliers de l'ordre Teutonique et les Ducs de Lorraine. On y trouve en général une église, des commerces de première nécessité (boulangerie, boucherie, pharmacie ...). Le village est entouré de terres cultivables, parfois on y trouve quelques usines ou un petit port. Certains ont encore les vestiges d'une enceinte fortifiée ou d'un château. La trace la plus ancienne d'un village sur le Steinhart remonte à l'an 875 avec (Notuwilre) Nousseviller-Saint-Nabor. Notons que des villages sont si grands et si diversifiés dans leurs activités qu'on les confond volontiers avec de petites villes. Aujourd'hui, les habitants du Steinhart ont su préserver les traditions historiques de leur splendide région.
Le bourg se distinguait du village par son marché, pour lequel une autorisation administrative était nécessaire. Il se situait ainsi entre le village et la ville, même si contrairement à cette dernière, sa nature rurale prédominait. Sur le territoire du Steinhart, Spicheren, Alsting, Oeting et Théding sont aujourd'hui l'exemple concret d'un bourg.
L'Annexe est une ancienne commune ayant perdu son autonomie paroissiale suite aux restructurations voulues par l'empereur Napoléon 1er. La paroisse de Cadenbronn devient l'annexe de Nousseviller-S-Nabor le 15 octobre 1808 et perd son autonomie de commune le 1er féurier 1813. Le village d'Ebring est rattaché à la commune de Tenteling par décret impérial le 2 décembre 1811. Le décret du 25 mai 1811 enjoint Gaubiving à rejoindre la commune de Folkling.
Le lieu-dit est un endroit de faible étendu, souvent lié à la campagne, où d'anciennes communes se sont transformées au fil du temps en lieux-dits. Ce n'est pas forcément un lieu habité contrairement au hameau. Il peut être un champ, un carrefour ou encore un bois. Hessling et Zinzing sont des lieux-dits historiques formant une particularité à la commune d'Alsting dont la rue principale traversant le village est la rue des Palinges dans la partie communale, puis devient rue de l'église à Hessling et fini par la rue de Châtelaillon à Zinzing.
La ville est un lieu qui se caractérise par une forte densité humaine et une forte densité de bâti, offrant un accès à une variété de services et de commodités. Forbach (21 200 hab) et Sarreguemines (20 500 hab) sont les deux principales villes françaises limitrophes du Steinhart
La commune est une entité administrative : c'est une circonscription territoriale qui ne se définit pas par sa taille ou par le nombre de ses habitants. Une commune peut ainsi être un village, un bourg ou une ville.
L'agglomération se définit comme un ensemble à caractère urbain composé de quartiers centraux d'une densité relativement importante comprenant un centre-ville ou un bourg et des quartiers de densité moindre, présentant une continuité dans le tissu urbain. Cependant, quelques constructions dispersées situées en périphérie d'un village ne constituent pas une agglomération.
La bourgade est une variante du bourg, aux dimensions plus réduites.
Le Littré précise que dans une bourgade, les maisons sont plus espacées que dans un bourg.
Le faubourg a longtemps servi à désigner le ou les territoires qui se développaient aux portes des villes.
Un faubourg, c'est la zone habitée qui se trouve « fors le bourg» soit à l'extérieur de la ville.
Le hameau (écart) dont l'étymologie provient du vieux français "ham" (de même sens), se distingue du village par l'absence d'une église paroissiale (la précision de l'épithète est importante car il est des hameaux qui possèdent une église..).
Historiquement toute commune qui compte moins de 2.000 habitants est considérée comme un village.
Entre 2.000 et 5.000 un bourg, entre 5.000 et 20.000 une petite ville, entre 20.000 et 50.000 une ville moyenne, entre 50.000 et 200.000 une grande ville.