La région du Steinhart
Terre de Nature et d’Histoire
La Lorraine est composée de 28 régions géographiques identifiées sur Wikipedia. L'une d'entre elles est le Steinhart situé entre les villes de Forbach, Sarrebruck et Sarreguemines.
Le Steinhart, territoire naturel de la Moselle, s’étend sur 107 km² et offre un paysage vallonné à l’altitude moyenne de 292m. Son point culminant, le Kelsberg, situé à Oeting, atteint 387,40m, dominant majestueusement la région. Avec une population de 32 000 habitants, le Steinhart affiche une densité de 300 hab/km², mêlant harmonieusement nature préservée et dynamisme humain. Terre de contrastes, entre collines douces et reliefs marqués, ce territoire incarne toute la richesse et la diversité des paysages mosellans.
Cela fait sans doute plus de deux siècles qu'on parle du Steinhart en utilisant ce terme. On parle pour la première fois du Steinhart en 1832 dans un rapport au gouvernement, la sous-préfecture de Sarreguemines décrit ainsi Ippling « Village de l'ancienne Lorraine, est situé ainsi que Hundling dans le Steinharth. Cette commune a une église vicariale, qu'elle vient de faire reconstruire, un presbytère, une maison d'école et une maison des pâtres. Elle possède aussi 20 hectares de terres, 1 hectare et 12 ares de prés, 33 ares de pâtis et 102 hectares 66 ares de forêts. Sa population était de 430 individus en 1831 ». le sous-préfet de Sarreguemines l'a bien, lui-même, trouvé quelque part.
En raison des changements de langue liés aux guerres, le nom Steinhart a connu plusieurs variations au fil des époques : Steinharth, Steinhart, Steinart...
Le saviez-vous ?
Le mot welcome en anglais et Wilkumme en francique “Platt” partagent une origine commune dans les langues germaniques. Ils viennent tous deux du vieil anglais wilcuma, utilisé dès le 9e siècle, formé de wil (désir) et cuma (invité).
Le “Platt” est parlé principalement en Moselle Est (Steinhart…), en Alsace du Nord (Wissembourg), en Alsace Bossue (Sarre-Union), dans l’Est de la Belgique, au Luxembourg et dans le Rheinland Pfalz, Saar, Hessen (Allemagne) depuis le Moyen Âge.
Ces deux termes sont des “cousins” étymologiques, chacun ayant évolué dans son propre contexte.
La carte du Steinhart
-
ALSTING (signifie le clan d'Alstingus)
Evolution du nom du village :
Alstingen (1200)
Alszing (1779)
Altring (1790)
Alsing (1793)
Zinzing-Alsting (1801)
Alsting (1918)Gentillé : Alstingeois
Platt : Alschtinge
Population : 2 500 habitants
Code postal : 57515
Superficie : 573 hectares
Arrondissement : Forbach / Boulay
Altitude : mini 197 m, maxi 362 m
Ruisseau : Simbach -
Behren-lès-Forbach (Bera) (l'ours)
Evolution du nom du village :
Bering (1577)
Berien (1594)
Beren (1618)
Biren (1751)
Behren (1793)
Behren-lès-Forbach (1926)Gentillé : Behrinois / Behrenois
Platt : Bäre
Population : 6 300 habitants
Code postal : 57460
Superficie : 598 hectares
Arrondissement : Forbach/Boulay
Altitude : mini 243 m , maxi 382 m
Ruisseau : Waeschbach
Etang de l'Almet -
BOUSBACH (source du ruisseau)
Evolution du nom du village : Busbach (1296)
Buspach (1361)
Buezbach (1429)
Buschbach (1525)
Bursbach (1544)
Busbach (1570)
Bousebach (1756)
Buschbach (1871)
Bousbach (1918)Gentillé : Bouschbachois
Platt : Buschboch
Population : 1 200 habitants
Cose postal : 57460
Superficie : 425 hectares
Arrondissement : Forbach / Boulay
Altitude : mini 246 m , maxi 365 m
Ruisseau : Burbach -
DIEBLING (double clan) "Unterhof - Oberhof"
Evolution du nom du village : Dubelange (1277)
Dieblingen (1525)
Dueblingen (1581)
Dublingen (1594)
Diebling (1751)
Dibling (1779)
Dieblingen (1871)
Diebling (1918)Gentillé : Dieblingeois
Platt : Diwlinge / Dieblinge
Population : 1 680 habitants
Code postal : 57980
Superficie : 784 hectares
Arrondissement : Forbach / Boulay
Altitude : mini 225 m , maxi 340 m
Ruisseau : Strichbach
Etang : Gunsetzels Brunnen -
ETZLING (le clan d'Ezzilo)
Evolution du nom du village :
Etzlingen (1577)
Estlingen (1756)
Etzlin (1793)
Etzling (1801)
Etzlingen (1871)
Etzling (1918)Gentillé : Etzlingeois
Platt : Ezlinge
Population : 1 150 habitants
Code postal : 57460
Superficie : 494 hectares
Arrondissement : Forbach/Boulay
Altitude : mini 265 m , maxi 386 m
Ruisseau : Waeschbach -
FOLKLING
Evolution du nom du village : Folchelinga (1266)
Folklingenn (1365)
Folkelingen (1395)
Fulkelingen (1454)
Folcklingen (1460)
Folkelinga (1544)
Folklinguen (1683)
Foleckling (1801)
Folklingen (1871)
Folkling (1918)Gentillé : Folklingeois
Platt : Folklinge / Volklinge
Population : 1 400 habitants
Code postal : 57600
Superficie : 1187 hectares
Arrondissement : Forbach / Boulay
Altitude : mini 233 m, maxi 373 m
Ruisseau : Morsbach -
HUNDLING
Evolution du nom du village :
Hundelinga (1515)
Hundlingen (1581)
Hindlingen (1695)
Hundling (1801)
Hundlingen (1871)
Hundling (1918)Gentillé : Hundlingeois
Platt : Hundlinge / Hunnlinge
Population : 1 350 habitants
Code postal : 57990
Superficie : 663 hectares
Arrondissement : Sarreguemines
Altitude : mini 209 m , maxi 321 m
Ruisseau : Altwiesenbach
Etang : de la Brüehl -
IPPLING
Evolution du nom du village :
Ilbinga (1267)
Ipplingen (1751)
Ipling (1801)
Iplingen (1871)
Ippling (1918)Gentillé : Ipplingeois
Platt : Iblinge
Population : 794 habitants
Code postal : 57990
Superficie : 329 hectares
Arrondissement : Sarreguemines
Altitude : mini 208 m, maxi 298 m
Ruisseau : Altwiesenbach
Etang : du Moulin -
KERBACH (le moulin du ruisseau)
Evolution du nom du village :
Kerpach (1257)
Gyrperes (1262)
Kirperch (1277)
Kerbanck (1577)
Kirbach (1594)
Kerbachen (1668)
Kerbach (1801)Gentillé : Kerbachois
Platt : Kerboch
Population : 1 215 habitants
Code postal : 57460
Superficie : 445 hectares
Arrondissement : Forbach / Boulay
Altitude : mini 231 m , maxi 360 m
Ruisseau : Waeschbach -
LIXING-lès-Rouhling (le clan de Lideco)
Evolution du nom du village :
Luxingen (1315)
Luchesingne (1332)
Lycksinger (1343)
Lüxingen (1365)
Luxingen (1594)
Lexing (1783)
Lixingen (1871)
Lixing-lès-Rouhling (1918)Gentillé : Lixingeois
Platt : Lixinge
Population : 820 habitants
Code postal : 57520
Superficie : 422 hectares
Arrondissement : Sarreguemines
Altitude : mini 210 m, maxi 343 m
Ruisseau : Betting
Etang de Lixing -
METZING (le clan de Muozzo)
Evolution du nom du village :
Mutziche (1240)
Mutzsichen (1324)
Mutzichen (1417)
Messig (1473)
Mutzingen (1494)
Metzingen (1594)
Metzing (1793)
Metzingen (1871)
Metzing (1918)
Metzingen 1939)
Metzing (1945)Gentillé : Metzingeois
Platt : Metzingen
Population : 700 habitants
Code postal : 57980
Superficie : 645 hectares
Arrondissement : Forbach/Boulay
Altitude : mini 213 m , maxi 329 m
Ruisseau : Altwiesenbach / Strichbach
Etang : Anguenot -
NOUSSEVILLER-st-Nabord
Evolution du nom du village :
Notuwilre (875)
Notelvilre (962)
Nochewilre (972)
Notuwiller (1137)
Nusweiller (1544)
Nussweiller (1594)
Nousweiller (1779)
Nousviler (1793)
Nousweiller (1801)
Nousseviller-Saint-Nabord (1961)Gentillé : Noussevillerois
Platt : Nusswiller
Population : 1 190 habitants
Code postal : 57990
Superficie : 613 hectares
Arrondissement : Forbach/Boulay
Altitude : mini 255 m, maxi 372 m
Ruisseau : Hungerbach -
OETING (le clan d'Etto)
Evolution du nom du village :
Oettingen (1446)
Ettingen (1594)
Oetinger (1628)
Ettingen (1709)
Ottingen (1779)
Oettting (1793)
Oetingen (1871)
Oeting (1918)Gentillé : Oetingeois
Platt : Edinge
Population : 2 650 habitants
Code postal : 57600
Superficie : 439 hectares
Arrondissement : Forbach / Boulay
Altitude : mini 218 m, maxi 387 m
Fête patronal : Saint Antoine 13 juin -
ROUHLING (le clan de Roald)
Evolution du nom du village :
Raldinga (1249)
Ruldinga (1315)
Rolling (1544)
Rollingen (1576)
Ruhlingen (1581)
Rollingen (1594)
Rauling (1682)
Rouhling (1801)
Ruhlingen (1871)
Rouhling (1918)Gentillé : Rouhlingeois
Platt : Rulinge
Population : 1 970 habitants
Code postal : 57520
Superficie : 602 hectares
Arrondissement : Sarreguemines
Altitude : mini 241 m, maxi 344 m
Ruisseau : Hungerbach -
SPICHEREN (grenier à grains)
Evolution du nom du village :
Spicher (1376)
Speichern (1577)
Speicher (1594)
Sfeicher (1631)
Speichern (1648)
Spicheren (1793)
Speicheren (1801)
Spichern (1871)
Spicheren (1918)Gentillé : Spicherenois / Spicherois
Platt : Spichere
Population : 3 200 habitants
Code postal : 57350
Superficie : 811 hectares
Arrondissement : Forbach / Boulay
Altitude : mini 220 m, maxi 357 m
Ruisseau : Simbach -
TENTELING
Evolution du nom du village :
Tentelinga (960)
Tentelinguen (1361)
Tentelinga (1544)
Tentlingen (1594)
Tentling (1793)
Thenteling (1801)
Tentelingen (1871)
Tenteling (1918)Gentillé : Tentelingeois
Platt : Täntelinge
Population : 1 045 habitants
Code postale : 57980
Superficie : 719 hectares
Arrondissement : Forbach/Boulay
Altitude : mini 245 m, maxi 362 m
Ruisseau : Strichbach
Etang : Wilenbrunnengarten -
THEDING (le clan de Tatto)
Evolution du nom du village :
Tetinga (1252)
Theitinga (1275)
Teitinga (1292)
Thetinga (1304)
Theitingen (1324)
Taedingen (1365)
Thedingen (1429)
Tedingen (1544)
Teding (1684)
Theding (1751)
Tetting (1756)
Theding (1793)
Thedingen (1870)
Théding (1918)Gentillé : Thédingeois
Platt : Thädinge
Population : 2 440 habitants
Code postal : 57450
Superficie : 813 hectares
Arrondissement : Forbach / Boulay
Altitude : mini 223 m, maxi 378 m
Ruisseau : Wimbornbach
Etang : Winnbrunen
La carte de Cassini
La carte de Cassini, également appelée carte de l'Académie, constitue le premier ensemble de cartes géométriques couvrant l’ensemble du royaume de France. Élaborée au XVIIIe siècle par plusieurs générations de la famille Cassini, cette œuvre monumentale marque une étape majeure dans l’histoire de la cartographie française. Quatre générations de Cassini se sont succédé pour mener à bien ce projet d'envergure.
Les origines de cette carte remontent au règne de Louis XIV, avec la création de l’Académie des sciences en 1666.
À cette époque, la connaissance du territoire reste très approximative. Les distances entre les villes sont souvent estimées en journées de chevauchée, sans réelle précision. C’est dans ce contexte qu’émerge la nécessité d’une carte topographique fiable, fondée sur des mesures géométriques.
La carte de Cassini permet ainsi de visualiser, avec une précision inédite pour l’époque, les villes, villages, routes et reliefs.
Par exemple, sur l’extrait de la carte ci-contre, on peut observer les anciens noms des villages du Steinhart au début des années 1600. Ainsi, Nousseviller-Saint-Nabor y figure sous le nom de Nofweiller, Lexin deviendra Lixing-lès-Rouhling, et Folklein correspond à l’actuel Folkling.
Carte d'état-major
La carte d’état-major, ou carte topographique de France du XIXe siècle, constitue une étape décisive dans l’histoire de la cartographie nationale. Elle s’inscrit dans la continuité des grands relevés amorcés au siècle précédent avec la carte de Cassini, mais répond à de nouveaux besoins liés aux mutations profondes du territoire et aux exigences croissantes de l’administration, de l’armée et des scientifiques.
Sa genèse remonte à une ordonnance royale de 1827, qui confie officiellement sa réalisation au Dépôt de la Guerre, bien que des essais préliminaires aient été entrepris dès 1818. L’implication directe des officiers d’état-major dans les relevés explique l’origine de son nom. Ces militaires, formés aux sciences géographiques et à la topométrie, sillonnèrent la France pour dresser une carte d’une précision inédite.
La carte d’état-major se veut une réponse aux limites de la carte de Cassini, élaborée un siècle plus tôt mais jamais mise à jour de manière systématique. Or, entre-temps, la France s’est profondément transformée. L’essor des réseaux routiers, l’agrandissement des villes et des villages, le recul des forêts, qui atteignent alors leur minimum historique, rendent nécessaire une nouvelle représentation du territoire, adaptée à l’époque.
Sur le plan technique, la carte repose sur une triangulation rigoureuse établie par les ingénieurs géographes et utilise la projection dite de Bonne, assurant une meilleure fidélité des distances et des formes. Les levés sont effectués à l’aide d’instruments de précision comme l’éclimètre, garantissant une grande exactitude dans la représentation des reliefs et des infrastructures.
En comparant cette carte avec celle de Cassini, les progrès sautent aux yeux : les routes, les rivières, les cours d’eau y apparaissent avec bien plus de netteté, et les détails topographiques permettent une lecture beaucoup plus fine du paysage.
Elle témoigne également à travers les toponymes, de l’évolution linguistique et administrative des territoires. Sur l’extrait de carte ci-contre, on observe à nouveau les changements dans les noms des villages du Steinhart, tout comme leur répartition désormais mieux structurée.
Occupation des espaces dans le Steinhart
Dans le Steinhart, l’occupation des sols se répartit comme suit : les forêts domaniales et communales couvrent 18,9% du territoire, soit 2020 hectares ; les zones agricoles labourées représentent 19,6%, soit 2100 hectares ; les zones urbaines occupent 17%, soit 1703 hectares. Enfin, les prairies, zones humides et friches devenues forêts arbustives privées constituent 44,5% du territoire.
Ainsi, avec un total de 4 663 hectares consacrés à des milieux naturels ou semi-naturels (forêts, prairies, zones humides et forêts arbustives), plus de la moitié du Steinhart est dédiée à la nature.
Cette répartition souligne l’importance de la préservation des paysages et des écosystèmes dans l’aménagement de ce territoire.
Evolution de la population
Au fil des siècles, le Steinhart a su préserver son identité tout en accompagnant les dynamiques de croissance démographique.
En 1800, on y recensait environ 15 000 habitants, vivant pour la plupart de l’agriculture, de l’artisanat local et du commerce régional. Deux siècles plus tard, la région connaît une progression notable : en 2025, la population a doublé, atteignant les 33 000 habitants.
Le Steinhart séduit
Par sa richesse naturelle, la diversité de ses paysages, son climat tempéré et ses villages à taille humaine. C’est une région où il fait bon vivre, porté par des habitants réputés pour leur accueil chaleureux et leur sourire.
Ce succès s'explique également par l’attractivité culturelle et environnementale de la région. Le Steinhart est un véritable havre de paix pour les familles en quête d’authenticité, mais aussi pour les passionnés d’histoire, de patrimoine et de nature. Entre traditions préservées et dynamisme discret, la région continue de s’épanouir, fidèle à son âme tout en accueillant celles et ceux qui souhaitent y bâtir leur avenir.
Quand la mine façonnait les villes
La cité "minière" abritait l'ensemble d'une population travaillant dans les mines de charbon des villes et villages des environs.
Le village de Behren-lès-Forbach qui ne compte que 524 âmes en 1954 deviendra avec une augmentation de sa population de 2.200% en 14 ans, une cité champignon (construite par Camus/Dietsch) dépassant les 12.000 habitants en 1968, pour la plupart issu de l'immigration.
Aujourd'hui la commune compte 23 nationalités différentes représentées par autant de drapeaux, sur le rond-point de l'entrée nord-ouest.
En 2025 Behren est une petite ville dépassant timidement les 6.000 habitants. Soit une diminution de la moitié de sa population en presque six décennies.
La commune de Rouhling deviendra une petite cité minière (construite hâtivement selon le procédé de Raymond Camus) accueillant 364 mineurs dès 1955 passant ainsi de 586 à 1.926 habitants entre 1954 et 1962, soit une augmentation de sa population de 230% en 8 ans.
Aujourd'hui Rouhling est un village dont la population avoisine les 2.000 habitants.
L'histoire des quelques habitants de ce terroir qui ayant survécu à la guerre de Trente Ans s'est enrichie de l'apport des Autrichiens, Bavarois, Badewurtembergeois, Suisses, et d'habitants de quelques autres régions allemandes, de quelques Danois et Suédois rescapés de la guerre ainsi que des Huguenots ayant dû fuir la France.
Cette histoire, nous la revendiquons et nous en sommes fiers.
Elle est portée par 170 familles toutes liées entre elles, recensées et identifiées dans le Steinhart, et dont l'arbre généalogique, à votre disposition, a été étudié et mis à jour par notre association sur plus de 300 ans, voire 500 ans pour certaines très vieilles familles.
Les anciens sobriquets du Steinhart
Surnom familier que l'on donne à une personne avec une intention moqueuse ou plaisante, faisant référence à des particularités physiques ou à des traits de caractère de cette personne, à son origine sociale ou géographique, à son métier, à une anecdote de sa vie ou encore formé sur un jeu de mots.
“La basse cour politique” caricature parue en 1831
-
Alstinger Kircheknupper (les croqueurs de cerises)
Alsting est "le pays des cerises"...Alstinger Hicke-Hacke
Le terme Hicke-Hacke répète le pénible travail à la main.
Alstinger Hicke-Hacke gehn uf alle Berje hacke (les Hicke-Hacke d'Alsting s'en vont piocher sur toutes les collines). -
Die Emberte (les framboises)
C'est une allusion à l'occupation de la partie indigente de l'ancienne population du village, devenue cité industrielle, qui allait cueillir des framboises dans les bois des environs pour les vendre aux marchés de Forbach ou de Sarrebruck.Die Lehmrutscher (ceux qui glissent sur la terre glaise)
La terre glaise de la commune rendait la circulation difficile par temps de pluie.Behrener Tappesse (les patauds de Behren)
Les jeunes de Behren étaient taxés de lourdauds et de maladroits. -
Die Kappeskepp (les têtes de choux)
Le choux constituait un des principaux plats dans la cuisine des campagnes.Die Moorten (les bonjours)
Les habitants du village ont éscamotés "Guten Morgen" et saluaient "Moort" ou "Morje" -
Die Dieblinger Kurwelschisser (ceux qui chient dans des corbeilles de Diebling)
Autrefois, la plupart des habitants n'avaient pas de lieu particulier pour se soulager et beaucoup se rendaient dans un coin de l'étable ou de l'écurie où l'on avait préparé, à cet effet, un vieux tonneau, une grosse marmite usagée ou une vieille corbeille qu'on vidait de temps à autre sur le tas de fumier. Il semble que les gens de ce village aient encore longtemps suivi cette coutume et cela à une époque, où partout ailleurs, on avait déjà aménagé des lieux d'aisances derrière les habitations. Cet attachement aux moeurs du passé est à l'origine du sobriquet. -
Die Purettefresser (les bouffeurs de poireaux)
Selon la tradition, les ménagères de l'ancienne génération utilisaint souvent les poireaux (asperges des pauvres) dans la préparation des repas et notamment le Jeudi-Saint (griendunnersdah) comme mets spécial. -
Die Folklinger Riwefresser (les folklingeois bouffeur de navets)
Selon la tradition les jeunes gens ne sortaient jamais sans avoir leur couteau en poche afin de pouvoir se défendre contre les attaques des garçons des environs. Pour se moquer des gens de Folkling, les voisins du village ont fait cette rime : Was machscht de met em Messer, Du Folklinger Riwefresser (Que fais-tu avec ce couteau, Toi Folklingeois, bouffeur de navets). -
Hundlinger Schakepp (les "jacquot" de Hundling)
-
Ipplinger Stänbeck (les bouquetins d'Ippling)
-
Vilschvolk (population de brutes animales)
Dans l'ancien temps les habitants de ce village ont dû avoir un comportement de rustres. A l'occasion de la fête patronale (kirb), les bagarres et les beuveries étaient fréquentes et déchaînaient la violence. -
Die kässfresser (les bouffeurs de fromage)
Die Käsfresser (Käsefresser) = les bouffeurs de fromage
Chez les anciennes générations de ce village le fromage, dit fromage blanc, fait de lait caillé dans une forme, était l'aliment par excellence, servi comme repas du soir ou pendant le travail aux champs.
Le terme rustique "bouffeurs" met en relief le grand appétit des Lixingeois devant un fromage.
(Réf. Dusanus, Volkshumor)Die Bachmatrose (les marins de ruisseau)
-
Die Gaumollé (les taureaux du Gau)
-
?
-
Die Edinger Kuckucke (les coucous d'Oeting)
L'histoire raconte que l'origine de ce surnom serait du aux cocus du village qui, occupés dans leur champs, laissaient leur place dans leur lit aux coureurs de Forbach et ses environs.Fickfacker Mit krumme Arschback (les fanfarons aux fesses tordus)
-
Die Ruhlinger Prahler (les vantards de Rouhling)
-
Molleskepp (têtes de taureau)
Ce sobriquet s'emploie le plus souvent pour désigner des personnes entêtés et grossiers aux manières brutales. -
Leckmehrich fresser (bouffeurs de marmelade de quetsches)
Pour faire le “Leckmehrich”, les ménagères procèdent ainsi : Elles remplissent un chaudron d'airain et font cuire pendant 7 ou 8 heures en remuant constamment au moyen d'une spatule de bois afin d'empêcher le jus des fruits de se gratiner au fond du chaudron.Pendant la cuisson, on peut y ajouter des carottes, des poires (rousselets ou soquettes), des noix fraîches pelées et rompues en quatre. Et des cailloux bien propres, car on prétend que ces derniers, s'agitant au fond du chaudron, ne laissent pas au gratin le temps de s'y attacher. On remplit avec du “Leckmehrich” des pots de grès, et la confiture sert pendant longtemps à faire des tartines pour toute la famille.
C'est à cause des énormes réserves de cette confiture, consommées au courant de l'année que les Tentelingeois portent ce curieux surnom.
-
Thedinger Bidenbrunzen (Ceux qui pissent dans des cuves)
Ce sobriquet rend compte de l'économie rurale et des moeurs des anciennes générations de ce village. Comme rien ne devait se perdre qui était utile pour engraisser d'ammoniaque les terres labourées, on veillait très strictement à ce qu'on urinait dans une cuve (Bütte), placée dans un coin de l'étable ou de l'écurie. De temps à autre, on versait cette urine dans la fosse à purin.Fichsdreck (des trons de renards)
Pour aller plus loin
Un patrimoine naturel d’exception
L’Agriculture, la Faune et la Flore, les Forêts et les espaces aquatiques. À travers ces domaines, nous prenons conscience de la nécessité de préserver ce patrimoine naturel, véritable héritage à transmettre aux générations futures.
Les 170 familles du Steinhart
Suite à plusieurs années de recherches approfondies sur la généalogie de la région du Steinhart, nous avons pu établir un constat fascinant : 170 familles sont présentes dans cette région “depuis le début”, ancrées dans son histoire depuis toujours.
Un patrimoine culturel vivant
Grâce à la participation des villages et ses habitants, nous partageons et transmettons ensemble l’histoire qui nous unit à travers notre langue le Francique “Platt”, le culinaire, notre bibliographie dense et la photothèque de tous les habitants.
Une histoire géologique fascinante
Couches géologiques et Fossiles, l’étude de ces éléments nous permet de mieux comprendre l’évolution de notre environnement et de préserver ce précieux patrimoine naturel.
Ces événements majeurs qui ont façonné l’identité de la région et de ses habitants
Entre les guerres et libérations, le patrimoine Religieux et les métiers, chaque époque a laissé son empreinte, construisant un héritage précieux que nous avons à cœur de préserver et transmettre.