Secrets de famille : que révèle votre arbre généalogique ?
Connaître ses origines est une quête qui passionne de plus en plus de personnes. Comprendre d’où l’on vient, découvrir l’histoire de ses ancêtres, et tisser un lien avec le passé familial est un véritable trésor.
Mais pourquoi faire son arbre généalogique, et comment s’y prendre, notamment si vous êtes originaire ou habitez dans le Steinhart ?
L’importance de connaître ses racines
Connaître ses origines est une quête qui passionne de plus en plus de personnes. Loin d’être une simple curiosité, la généalogie est un moyen de mieux comprendre d’où l’on vient et qui l’on est. Notre histoire familiale influence profondément notre identité actuelle.
Comprendre les parcours, les choix, et les vies de nos ancêtres peut nous apporter un sentiment fort d’appartenance et d’identité. Le passé ne se résume pas à des dates ou des noms, c’est un véritable pont qui relie notre présent à nos racines, et qui explique notre place dans l’histoire familiale.
”Quelle surprise j’ai eue en découvrant que je suis en famille avec Patricia Kaas ! Ça donne vraiment envie de creuser un peu pour voir quelles surprises notre propre famille peut nous réserver.”
Extrait d’une partie de l’arbre généalogique de la famille Kaas.
Le saviez-vous ? La famille Kaas fait partie des 12 familles les plus anciennes du Steinhart, elle y est présente depuis les années 1500 !
Patricia Kaas n’est pas originaire du Steinhart à proprement parler, mais elle y plonge profondément ses racines, une grande partie de sa famille étant issue de cette région.
Les bénéfices personnels de construire son arbre généalogique
Au-delà d’en apprendre plus sur nos ancêtres, faire son arbre généalogique, c’est aussi créer un lien tangible avec sa famille aujourd’hui, entre passé et présent, en découvrant les histoires uniques, des anecdotes, des secrets ou des souvenirs partagés qui composent chaque branche de l’arbre familial, comme un grand-père enrôlé de force dans l’armée allemande (les malgrés-nous), ou encore un oncle et une tante ayant la fibre entrepreneuriale et ayant été le premier à créer une discothèque dans la région… rapprochant ainsi les membres de la famille autour d’un passé commun.
C’est renforcer les liens familiaux, car partager ces découvertes rapproche les générations. C’est aussi transmettre un héritage et offrir aux enfants et petits-enfants une mémoire vivante qui enrichit leur propre histoire.
Et bien entendu, étendre ses connaissances en géographie et en histoire.
Prenons un exemple concret, cet article de France 3 Grand Est raconte l'histoire émouvante de deux Américaines qui, grâce à la généalogie, ont retrouvé le village de leurs ancêtres en Alsace à Liebsdorf (Haut-Rhin), village d'origine de leur famille qui a émigré au 18e siècle aux États-Unis. Ce récit illustre parfaitement pourquoi il est à la fois important, fascinant et parfois même amusant de s'intéresser à ses racines familiales.
L’intérêt historique et culturel
Au-delà de la sphère familiale, la généalogie est une fenêtre fascinante sur l’histoire locale.
Pour les habitants ou personnes originaires du Steinhart, la recherche généalogique permet d’explorer la vie de leurs ancêtres dans le contexte spécifique de cette région. En plongeant dans les archives locales, on découvre non seulement les parcours individuels, mais aussi les conditions de vie, les métiers exercés, et les traditions culturelles propres à la région.
Le lien entre les noms de famille et les métiers s'explique principalement par l'origine historique de nombreux noms qui reflètent la profession de l'ancêtre. Par exemple, des noms comme : Becker font référence à un boulanger, tandis que Muller indique une lignée de personnes travaillant dans un moulin ou encore Weber pour un tisserand et Fischer pour un pêcheur…
En savoir plus sur les métiers anciens et sur l’étymologie des noms des familles.
Autrefois cela permettait non seulement d'identifier les gens, mais aussi de transmettre des informations sur leur statut social et leurs compétences. Avec la circulation des personnes, dont l'émigration, ces patronymes se sont répandus dans le monde entier.
Le Steinhart ayant une histoire locale forte, offre un terrain idéal qui relie l’histoire personnelle à celle du territoire. D’ailleurs, plusieurs ouvrages consacrés aux familles de certains villages ont été réalisés.
Parfois grâce à la généalogie des nouvelles providentielles tombent : un membre de notre association a été contacté récemment par un cabinet de généalogie* sérieux, car il serait concerné (au 5e degré) par une succession vacante d'une actrice de cinéma dont il ignorait totalement l'existence et évidemment son lointain degré de parenté avec elle !
*Nous vous mettons en garde cependant contre d'éventuelles tentatives d'escroquerie dans ce domaine.
Famille Meyer d’Etzling
La devise de ce temps-là était
“Wenn du noch eine Mutter hast so danke Gott und sei zufrieden”
(Si tu as encore une mère, remercie Dieu et sois satisfait.)
“Wenn du noch ein Vater hast so halte Kind Ihn hoch in Ehren”
(Si tu as encore un père, honore-le, mon enfant.)
Comment débuter une recherche généalogique ?
Pour se lancer, quelques étapes simples :
Commencer par la mémoire familiale : interroger parents et grands-parents, collecter documents, photos, livrets de famille, diplômes, carnets…
Explorer les archives : registres d’état civil, actes paroissiaux, archives militaires, recensements.
Consulter les ouvrages généalogiques locaux. La plupart des villages en possèdent un.
Utiliser les outils modernes : sites spécialisés, bases de données en ligne, logiciels d’arbres généalogiques.
Élargir le champ : comparer les découvertes avec l’histoire régionale, pour replacer chaque ancêtre dans son contexte.
Jusqu'où peut-on espérer remonter ?
La Bruyère ne disait-il pas que chaque Français descendait d'un roi et d'un pendu... En fait tout dépend :
des archives dont l'ancienneté varie d'une région à l'autre, voire d'une commune à l'autre. Leur conservation n'a pas toujours pu être préservée (incendies, pillages, humidité, insectes, rongeurs, etc.)
en se limitant aux seuls registres paroissiaux, on ne peut guère remonter au-delà du XVIIe siècle, mais en travaillant à partir d'archives d'une autre nature (notariat, tutelles, registre de bourgeoisie) c'est peut-être possible.
Le milieu social de vos ancêtres est déterminant et vous permettra d'espérer remonter jusqu'au Moyen Âge si vous avez des ancêtres nobles.
Aurez-vous la chance de remonter le temps jusqu'au XIVe siècle ?
Un service de généalogie dédié dans le Steinhart
L’association Steinhart Terre d’Origines met à disposition une base de données unique, fruit de plusieurs années de recherches minutieuses, regroupant plus de 35 000 personnes liées entre elles à travers les villages du Steinhart. Ce travail permet de faciliter grandement la reconstitution des arbres généalogiques pour tous ceux qui habitent ou sont originaires de cette région.
Au fil des recherches, les surprises ne manquent pas : il n’est pas rare que des époux réalisent qu’ils sont en réalité cousins, révélant ainsi combien nos villages sont intimement reliés au gré des familles. Reflet vivant des liens profonds qui unissent le territoire et ses habitants.
Ces liens trouvent aussi leur origine dans l’histoire locale : les routes actuelles n’existaient pas jadis, rendant les déplacements difficiles vers le bas du Steinhart. Les fêtes entre villages étaient alors plus nombreuses et constituaient des moments privilégiés de rencontres. Ce tissu social ancien a façonné, génération après génération, le visage unique de la région.
Certains apprendront que leurs ancêtre étaient de riches propriétaires, des commerçants, des meuniers, qu'il y a parmi eux un officier de l'armée Napoléonienne, ou encore qu'ils descendent d'immigrés d'une lointaine contrée.
En faisant votre demande auprès de l’association, vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé : les bénévoles se chargent de rechercher et de vérifier les informations dans cette vaste base, afin de vous fournir un arbre généalogique précis.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les arbres généalogiques, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée aux arbres généalogiques, ou à le commander directement en cliquant ici.
Exemple d’un Arbre généalogique d’ascendance patronymique
Dispense de consanguinité
Dans le domaine de la généalogie, il n'est pas rare de découvrir des unions entre cousins ou autres parents proches.
Ces mariages, souvent perçus comme exceptionnels, étaient en réalité encadrés par des règles strictes, notamment au sein de l'Église catholique. Depuis le Concile de Latran IV en 1215, l'Église a établi que les mariages entre cousins germains (2e degré) étaient interdits sans une dispense papale, tandis que ceux entre cousins issus de germains (3e degré) pouvaient être autorisés par l'évêque local. Cette réglementation visait à limiter les risques de consanguinité et à préserver la structure sociale et patrimoniale des familles. Ainsi, pour contracter un tel mariage, les futurs époux devaient soumettre une requête formelle détaillant leur identité, le lien de parenté et les raisons de leur demande. Un tableau de cousinage était souvent joint, retraçant les ascendants communs jusqu'à l'ancêtre partagé, afin de déterminer précisément le degré de consanguinité.
Si la dispense était accordée, elle permettait de valider l'union aux yeux de l'Église et, par extension, de la société.
Pour les généalogistes, ces documents offrent une mine d'informations précieuses sur les liens familiaux.
Témoignages et retours d’expérience
Plusieurs familles originaires du Steinhart ont déjà fait appel à l’association et témoignent de l’émotion unique que procure la découverte de leur histoire familiale.
“Lorsque l’association m’a remis mon arbre généalogique, je ne m’attendais pas à une telle révélation. En explorant les branches de ma famille, j’ai découvert que j’étais lié à une ancêtre juive. Ce moment a été profondément émouvant pour moi. Apprendre que je fais partie d’une histoire si riche et diversifiée m’a rempli d’une immense fierté et d’honneur. Cela m’a rappelé combien nos racines, même celles que l’on ignore, peuvent être sources de richesse et de connexion avec l’histoire.” — J-M Bour
Voilà comment notre travail minutieux a permis de retrouver et découvrir des ancêtres, de révéler des récits étonnants. Ces expériences transforment souvent le regard sur nos racines et renforcent le sentiment d’appartenance à la région.
Et si votre arbre généalogique cachait des trésors ?
Faire son arbre généalogique est bien plus qu’une simple démarche de curiosité, c’est quête d’identité.
Au fil de nos échanges avec plusieurs habitants de la région autour de leur généalogie, un constat revient souvent : chaque arbre familial cache une histoire exceptionnelle. Tous ont découvert, au détour d’une branche, une personne marquante, un oncle parti aux États-Unis devenu maire d’une ville, un ancêtre ayant fait fortune, ou encore, comme nous l’avons vu, un lien de parenté inattendu avec une actrice.
Autant d’histoires qui rappellent que nos racines recèlent souvent des trésors insoupçonnés.
Une découverte généalogique majeure se prépare dans le Steinhart
Nos recherches, toujours en cours, nécessitent plusieurs mois de travail et d’investigations approfondies, tant les découvertes et les informations se confirment.
Et pour cause : tout laisse à penser qu’un probable record de France sur 5 générations pourrait bien être sur le point d’être établi !
Le départ est en 1829 à Oeting… Nos racines n’ont pas fini de nous surprendre… A suivre.
Si cet article n’a pas répondu à toutes vos questions, ne vous inquiétez pas, le prochain pourrait bien avoir la réponse que vous cherchez.
En attendant, si vous êtes originaire ou habitez le Steinhart, l’association est là pour vous accompagner dans cette belle démarche, en mettant à votre disposition son savoir-faire et ses ressources. Découvrir ses ancêtres, c’est enrichir son présent et mieux comprendre la place que l’on occupe dans une histoire familiale et collective bien plus vaste.
N’hésitez pas à franchir le pas, la découverte de vos racines n’attend que vous !